Ce site vise à faire connaître l’infrastructure
de la Prélature de l’Opus Dei au Canada. Pourquoi ? Parce que cette institution
catholique controversée mérite tous simplement d’être mieux connu du public. Travaillez
dans l’ombre en ne révélant que très rarement l’appartenance de ses membres au
grand jour n’aide pas à une saine compréhension de ce groupe aux multiples
ramifications.
L’Opus Dei, est-ce une
société secrète ou une Prélature discrète ? Si l’on se penche sur le modus operandis, l’Opus Dei n’est pas
une société secrète mais un groupe qui opère des réseaux d’affinités très discrets.
Nous allons aborder à Réfléchir le domaine des faits qui sont loin des spéculations romanesques à la Dan
Brown. Avant de poursuivre, une clarification. Réfléchir ne vise pas à dénigrer les membres de l’Opus Dei. Il ne
vise pas non plus à parler de la qualité spirituelle du fondateur ; sauf
si l’on parle de la façon de faire de l’œuvre
de Dieu qui fait appel à une grande discrétion (A) sur son appartenance
à l’organisation, sur sa façon d’être, son agir, ses actions avec les autres :
le but étant ultimement de recruter le plus efficacement possible des gens en
position d’influence. Il existe plusieurs facettes et départements (B) à la
Prélature de l’Opus Dei. Réfléchir s’attardera
particulièrement à décrire comment se déploie et se présente au grand jour les différentes
entités qui sont sous le contrôle ou l’influence de membres de l’Opus Dei.
Décrypter
l’infrastructure de l’Opus dei
Pour clore cette présentation du
site, je désire que mes lecteurs portent une attention particulière à la
culture interne de ce groupe, qui injecte à ses membres les plus fanatiques une
forte dose de discrétion. Au-delà des
bonnes intentions sur l’appel à la sainteté de tous qui est dans le discours
officiel, il y a dans la culture interne de l’Opus Dei plusieurs aspects
méconnus, dont une qui retient l’attention
et qui doit être divulguer : une « posture spirituelle » qui lui
permet de mieux placer ses pions, de mieux manœuvrer en coulisse et donc d’agir
en conformité avec sa subtile culture
de dissimulation jusque dans la société civile pour mener à terme une lutte
d’occupation culturelle et religieuse jusque dans les hauts lieux d’influences.
Face au monde extérieur et malgré les polémiques qui peuvent souvent se
présenter à elle, l’Opus Dei travaille patiemment dans l’ombre à bien former ses
membres et à poursuivre son chemin qui est de croître parmi la construction de
multiples entités structurelles dont plusieurs sont des paravents. Mais cela
n’est jamais totalement à l’abri des regards et complètement étanche comme nous
allons le voir.
Avec indiscrétion et parce que
cela est d’intérêt public, Réfléchir propose de montrer la partie la moins visible de la Prélature. Comme
un iceberg. Il y a la partie visible. Il y a la partie moins visible. -Ce site
sera mis à jour au besoin.
(A-1)Le fondateur de
l’Opus Dei Saint Josémaria Escriva disait
ceci sur la notion de secret et de discrétion : « Comment oses-tu
insister pour que l’on garde ton secret…, alors que cette recommandation est la
preuve que toi, tu n’as pas su le garder? »
« La discrétion n’est ni mystère, ni cachotterie. Elle
est, tout simplement, le naturel. »
« Que le silence est fécond ! Toute l’énergie que tu
perds à manquer de discrétion est soustraite à l’efficacité de ton travail.
Sois discret. »
« Si tu te tais, tu auras bien plus d’efficacité dans
tes entreprises d’apostolat – Combien perdent leurs « forces » par la
langue ! – et tu éviteras de pécher par vanité. »
« Il y a beaucoup de gens, de saintes gens, qui ne
comprennent pas ton chemin. Ne t’évertue pas à le leur faire comprendre ; tu
perdrais ton temps et susciterais des indiscrétions. » (Saint Josémaria
Escriva, Chemin, Le Laurier-Wilson
& Lafleur. 2003, p.151-152.)
(A-2) L’ouvrage Secret et sociétés secrètes du philosophe
et sociologue allemand Georg Simmel est une référence pour aborder le thème du
secret et de la discrétion. Simmel connaissait bien les contours de cette dynamique
qui est faites de relation souterraine soutenue intense et de dissimulation
dans les interactions sociales.
L’auteur disait ceci pour
nous éclairer: « La séparation est ici l’expression d’une valeur : on
s’isole parce qu’on ne veut pas faire cause commune avec les autres, parce
qu’on veut faire sentir qu’on leur est supérieur. Partout cette motivation
conduit à la formation de groupes nettement distincts de ceux qui visent des fins concrètes. En se
réunissant, ceux qui veulent se distinguer forment une aristocratie, qui
renforce et élargit en quelque sorte la position et la conscience de soi de
tous les individus en additionnant leurs poids. En reliant de cette manière la
séparation et la formation de groupes, la motivation aristocratique donne à
cette aristocratie le cachet d’une chose « spéciale », au sens d’une
valeur : à l’école, on remarque déjà
dans les classes certains groupes assez fermés de camarades qui s’imaginent, à cause du
simple fait formel qu’ils constituent un groupe à part, qu’ils sont une élite
par rapport aux autres qui ne sont pas organisés, et que ceux-ci, par leur
hostilité et leur envie, reconnaissent involontairement cette supériorité. Dans
ce cas-là, le mystère et les cachotteries contribuent à élever une muraille
vers l’extérieur et à renforcer ainsi le caractère aristocratique du
groupe. » (Georg Simmel, Secret et sociétés secrètes, Circé, 1996, p.90-91)
(B) Différents départements
existent dans l’Opus Dei que l’on peut résumer comme ceci. Il y a l’ensemble
des membres qui suivent les enseignements du fondateur et il y a des membres qui
en plus d’approfondir et de suivre la spiritualité du fondateur se spécialisent
dans le réseautage en s’activant dans la
vie civile pour tenter d’influencer ou d’orienter des décisions de pouvoir. Ces
décisions de pouvoir d’influences sont de toutes sortes.
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